HISTORIQUE DE LA PIECE
c'est pathétiquement triste et marrant !

Il était une fois ...

Avant Juillet 2006

Julien B. souhaitant être comédien propose à Christian B., qui est alors un de ses collègues de travail sur un grand parc d'attractions, de le mettre en scène.

Ils voient en cette aventure une façon de se mettre en avant communément, un "tremplin pour leur carrière". En effet Christian B. a souffert du manque de communication sur Torch Song Trilogy. Julien B. ayant fait un passage éclair dans une émission de réal tv et passant son temps dans les soirées "people", lui proposent alors ses contacts. Ils se complètent alors : l'un se réalise en tant que comédien et l'autre en tant que metteur en scène reconnu, mises en lumière par une communication détonnante de la pièce.

Ils conviennent de monter Jeffrey, pièce qu'a déjà mise en scène Christian B. dix ans auparavant sous le titre "Sexe, Paillettes et Ruban Rouge".

Premier Casting "Jeffrey" à l'Espace La Comédia - Paris 11e.

Il est fait par Christian B., metteur en scène et Julien B., futur Jeffrey pour son premier grand rôle.

Renato R., co-propriétaire de L'Espace La Comédia, entend parler de ce casting et réclame alors à Christian B., sous couvert d'un échange d'une co-production, d'y être en tant que comédien et pour jouer un rôle qu'il affectionne : le prêtre. Il obtient donc ce rôle.

Lecture avec la première équipe, dont la moitié des comédiens vont quitter le projet exceptés Samuel G. qui prend le rôle de Stéphane et Emilie C., le multi-rôle féminin. Julien B. et Renato R. s'étant déjà implantés dans leur rôle respectif : Jeffrey et le multi-rôle masculin 2 dont le prêtre.

Second Casting Jeffrey où seront pris alors Edouard T. pour Sterling, Cyril M. pour Darius, Jean L. et Alessandro C. pour les multi-rôles masculins 1 et 3.

Répétitions à Paris par Christian B. assisté par Marie B., avec pour répétiteur Vincent S. . Joseph F. est engagé pour s'occuper des chorégraphies.

La compagnie L'Orpailleur (Christian B.) se voit rejointe par les productions La Comédia-Horiziode Prod' (François D. et Renato R.) et R.H Prod' (Rodolphe H.).

Alessandro C. est remercié (par message sur son répondeur) sans aucun préavis, aucun salaire ni aucune indemnité, pour motif de n'être pas assez disponible malgré son temps passé sur les répétitions pendant presque deux mois. Il est remplacé par Loïc B. fin Novembre.

Dernier mois de répétitions. Il y a du retard dans tout : costumes, affiches, site internet, ... Des tensions se créent, les comédiens sont déçus par le manque d'exigence de l'ensemble, une absence totale de mise en scène auquelle ils doivent pallier et un "metteur en scène" trop peu subtil qui tente de mettre des stéréotypes de "folles" sur toutes les scènes.

Le comédien Samuel G. propose alors son aide pour la promotion visuelle : affiches, site internet, flyers, ... Il crée toute la conception graphique de l'affiche (excepté le titre). On lui demandera des heures de travail sans fin pour des modifications sur le site et au final il ne sera pas payé. Quand il demande un cachet symbolique, on lui répondera alors : "Un service n'engage que celui qui le donne".

Jean L. peu disponible et mal considéré par le "rôle titre" Julien B., est sur le point de se faire remplacer à son tour, mais certains des autres comédiens, Samuel G. en tête, ont vent de ces hitoires et commencent à se révolter et dénonce une chasse aux sorcières. Ils font alors des menaces si les direction/production font la même chose qu'avec Alessandro C. . Ils font alors profil bas. Edouard T. assez absent aussi, sera sur le point d'être remplacer fin Décembre. Toujours Samuel G. monte au créneau et on décide alors qu'il sera doublé par Vincent S., le répétiteur, qui assurera la première semaine de représentations.

Les huit comédiens titulaires signent un contrat Adami.

Certains menacent une dénonciation, on les console alors en leur faisant miroiter des recettes possiblement assez élevées pour qu'ils puissent toucher un pourcentage sur recette équivalent à leur Adami.

Cependant la relation de Christian B. avec certains des comédiens - pour ne pas dire tous exceptés Julien Baptist son complice bien sûr et Renato R. comédien car producteur - tourne souvent au conflit. On lui reproche un manque de professionnalisme total et d'exigence artistique, des non-dits et beaucoup trop de lâcheté - en effet il complote avec l'aide de Julien B. le casting d'un autre comédien pour le rôle de Stéphane que joue alors Samuel G. . Ceci se sait très vite, ce qui ajoute encore au conflit et détruit à jamais la confiance des comédiens à Christian B., Julien B. et Renato R. .

Au delà du simple conflit, pourquoi cet acte ? Remplacer un comédien qui pourtant a les faveurs des critiques, lui à qui on demande un portrait dans le journal Illico, puis Plug, puis Têtu, ... Télérama dira même qu'il est le seul comédien qui sorte du lot !

L'histoire éclatant au grand jour, il n'est pas remplacé. Mais les petits groupes se forment au sein de l'équipe, les complots, les ouïe-dires, ... Confiance perdue et aucun salaire, l'équipe de Jeffrey sombre rapidement dans la mauvaise ambiance.

L'apparition de doublures met en lumière les "titulaires" et rassure ainsi le groupe qui se réunifie dans le travail.

Jeffrey est programmé pour le Festival d'Avignon.

Tous demandent alors de pouvoir le faire en ayant cette fois des producteurs et donc un salaire.

Les producteurs "fantômes" vont se succéder alors sur les dernières représentations sans qu'il n'y ait jamais de propositions concrètes, ni de rencontre avec les artistes.

Vers le 10 Avril Edouard T. est poussé par la direction à ne pas pousuivre l'aventure après fin Avril, ayant l'exigence d'être payé.

Cyril M. est remercié le 14 Avril pour causes artistiques, on lui fait des reproches sur son jeu et de plus il ne satisfairait pas les fameux producteurs "fantômes" et les directeurs de ce nouveau théâtre.
Cyril M. voulant de réels motifs et explications que la direction de Jeffrey ne lui donne pas vraiment (en effet comment peut-on remettre en question le jeu d'un comédien et sa présence sur une pièce au bout de quatre mois sans l'avoir jamais fait avant ?), demande un entretien avec les deux directeurs du théâtre sur les grands boulevards. Il les rencontre sans en parler à la direction de Jeffrey et il s'avère que les directeurs n'ont jamais demandé son renvoi et qu'on lui a donc menti.

Jusque là le reste de l'équipe continue - comédiens titulaires comme doublures - pour la suite à Paris et en Avignon.

On caste de nouveaux comédiens pour les rôles de Sterling et Darius : Jonathan K., Olivier B., ... Certains feront quelques jours de répétitions avant d'être remerciés sans salaire bien sûr. D'autres encore car plus "célèbres" se voient proposer certains rôles (même ceux de comédiens prévus pour continuer).

Les répétitions reprennent pour la reprise en Mai à Paris car on veut un Jeffrey plus "cabaret", la danse disco est revue entièrement, des scènes entières sont retravaillées.

En Avril et jusqu'à la dernière semaine, pour la reprise en Mai à Paris, Samuel G. retravaille toutes ses scènes à la demande et sous la direction de Christian B., ainsi que la disco comme tous les autres et seul avec le chorégraphe Joseph F. ils réinventent tout le Tango, ... et pourtant le Dimanche 29 Avril, lendemain de la dernière au Clavel, il est convoqué pour lui annoncer qu'il ne fera pas la reprise à Paris dès Mai - soit quelques heures après des jours éreintants de répétitions.

Joseph F. s'opposant pourtant violemment à cette décision, la direction et les producteurs le remercie pour des motifs artistiques et dits "de production" - en effet les producteurs "fantômes" voulant draguer un public plus large, préfère que le rôle de Stéphane dans lequel le public peut s'identifier, soit joué par un hétérosexuel.

Le 12 Mai Emilie C. et Loïc B. sont poussés par la direction à partir, demandant à être payé désormais et réclamant de vrais justificatifs du départ de Samuel G.

Samuel G. est remplacé par "le plus hétéro" Xavier C., Cyril M. par Tony N., Edouard Thiébaut par Thierry R., Emilie C. par Victoria S. et Loïc B. par Laurent C. .

Jeffrey devait reprendre dans ce théâtre sur les grands boulevards le 04 Mai, puis le 11, puis le 14, puis le 24, puis le 28 ou 29, actuellement on date la première de cette reprise au 04 Juin ...

Le 23 Mai dernier c'est Thierry R. qui a décidé de partir horrifié par le travail de répétition trop amateur à son goût.

Cette nouvelle équipe hérite en tout cas du travail et du labeur de plusieurs mois de comédiens exploités, éprouvés psychologiquement et dont le seul recours est de poursuivre en justice des gens peu scrupuleux.

A ce jour, Cyril M., Edouard T., Samuel G., Emilie C. et Loïc B. ont entammé des poursuites contre la compagnie et les co-producteurs de la pièce JEFFREY.

Ils ont dénoncé à l'ADAMI le détournement d'argent dont ils ont été victime.

Mais comme on récolte toujours ce que l'on sème, l'histoire ne s'arrête donc pas là ...

Jeffrey voit donc de nouveau le jour dans ce nouveau théâtre parisien. Une première, arrosée d'invitations, qui remplie difficilement la moitié de la jauge de cette grande salle faisant près de 750 places - 900 officiellement.

Dès le second soir les huit comédiens jouent devant sept spectateurs - c'est bien parti, manque de promo ou rendez-vous manqué pour une date qui a été sans cesse repoussée depuis un mois ... " oh cette salle fait de l'écho quand elle est vide !"

Les retours de toutes parts ne sont pas bons : mise en scène plus vulgaire que la précédente, le ridicule de voir des crocodiles partout pour mettre en avant un de leur sponsor, des coupes dans le texte qui rend la pièce incompréhensible sur certains points, ...

Quelques jours de représentations, le public même si plus nombreux ne dépasse pas le nombre de places à l'orchestre. Les critiques ne sont pas bonnes (si on fait abstraction des critiques laissées ça et là sur plusieurs sites internet par l'équipe Jeffrey elle-même et leurs amis).

La direction du théâtre sonne le glas et annonce la fin de Jeffrey pour le 30 Juin !!! Ils ne veulent plus garder ce spectacle chez eux - "ce qui se joue dans leur théâtre est bien en-dessous de ce qu'ils ont vu et acheté au Clavel".

Quel dommage de s'arrêter un 30 Juin, surtout quand on a fait une première de presse un 25 Juin (!!!)

Jeffrey va-t-il continuer ? Qui voudra encore se déplacer pour aller voir cette pièce qui prend des allures mythiques de "spectacle de merde" ? Va-t-on retrouver cette joyeuse bande dans un petit théâtre au Métro Philippe Auguste ? Dieu seul le sait (et encore ! ) ...

- Nous tenons à nous excuser auprès de Victoria S., Xavier C. et Julien B. pour des propos un temps soit peu "putasiers" qui leur ont été accordé sur ce site dans le chapitre Juin 2007, du vendredi 29 Juin 23h00 au Samedi 30 Juin 16h00 (soit 17 heures en ligne) lors d'une réactualisation du texte. Ces attaques étaient non-fondées, idiotes et sont sincèrement regrettées. Attaques impulsives. Si ce site existe c'est pour mettre à jour une vérité épouvantable, c'est un combat pour le respect des artistes et non le contraire -